La faible possibilité d’extension due à l’absence de réserves foncières incite à “bâtir la ville sur la ville et à créer de nouvelles centralités re-densifiées, support d’une forte mixité
programmatique. Cette mixité n’est pas seulement programmatique mais favorisera également les interactions sociales.
Ainsi, le projet porte sur la recherche d’une nouvelle centralité urbaine accompagnant la densification des îlots. Par l’intermédiaire d’une configuration urbaine rayonnante (telle la piazza italienne) nous retrouvons une densité de flux semi-piétonne dont la focale est l’Hôtel de ville.
Il vise également la reconnexion des territoires nord et sud par l’intermédiaire de cette nouvelle rotule urbaine dont les gabarits et l’épannelage font la transition entre la ville dense et le tissu diffus.
Cette “mise en scène” de l’hôtel de ville est accentuée par des bâtiments et des cheminements piétons orientés vers elle, telle des gradins dirigés vers la scène. La nouvelle scénographie urbaine recentre alors le système urbain à venir. L’aménagement exploite les potentiels climatiques du site et les capacités constructives du terrain au maximum sans toutefois l’étouffer afin d’y construire environ 200 logements. Il ne sépare pas les logements collectifs et les logements individuels mais les “superpose”.
Cette forte mixité sociale naissant de la superposition des programmes, se retrouve également à l’échelle des espaces extérieurs (jardins) et espaces publics qui sont le support d’activités agricoles, notamment au niveau de la place de l’Hôtel de Ville.